En reprenant une à une ses prérogatives perdues, volées, l’individu autonomisé retrouve peu à peu sa santé, sa force, sa décision, sa lucidité, et sa sécurité. C’est ce changement, qui s’est matérialisé dans les années 2000 avec l’accélération de la circulation de l’information horizontale via l’Internet, qui a rendu tout ou partie de sa souveraineté à l’individu qui avait été étatisé, collectivisé, dépouillé, en un mot domestiqué.
Vingt ans après cette mutation politique, l’oligarchie, qui a perdu trop de pouvoir sur ces nouveaux individus, a élaboré des instruments et des process de re-domination. La fausse pandémie en est un, le faux terrorisme islamiste, en vérité celui des services secrets, en est un autre. La presse, qui faisait encore son travail d’information à la fin des années 90, a sombré dans l’aliénation à la pensée dominante, qui est celle de la bourgeoisie d’affaires, c’est-à-dire la Banque et son extension, le CAC40.
Ce double mouvement, d’une part l’auto-information par les réseaux sociaux, de l’autre l’uniformisation et la confusion des médias en un Média unique, a élargi le fossé entre les élites et le peuple. Soyons précis : par peuple on entend la partie lucide, pro-active de la masse des gens d’en bas, de ceux qui n’ont pas de pouvoir comme on l’entend. Mais ils ont celui du nombre, plus encore s’ils s’organisent. Et ce sont justement ces organisations naturelles sur des bases informationnelles que le Système dénonce, censure, pourchasse et démolit.
Le pouvoir craint une organisation non conventionnelle – et donc incontrôlable – des autonomisés organisés, autonomes au sens que l’on vient de décrire, pas celui que lui donnent les gauchistes (ceux-là sont infiltrés et manipulés pour devenir une police politique parallèle). Ce fut le cas des Gilets jaunes, qui ont été neutralisés in extremis, d’abord par la violence policière (cette institution ne s’en remettra sans doute jamais, car elle a perdu l’appui du peuple), ensuite par l’infiltration gauchiste. Naturellement, le mouvement s’est aussitôt reformé à l’occasion de la résistance au pass sanitaire, ce passeport intérieur qui signe une dictature et met un terme à toute illusion de démocratie.
Si le grand public pense à une ferme de survivalistes quand il entend « autonomie », cette dernière est d’abord celle des individus qui vivent en marge d’une société codifiée. On peut dire que les indépendants et à plus forte raison les autoentrepreneurs sont des quasi-marginaux, parce qu’ils sont hors-la-loi, et plus spécifiquement hors les lois du travail. Ils ne comptent plus sur le Système et la protection sociale qu’il incarnait mais n’incarne plus, ou de moins en moins, pour survivre. Ils cumulent les activités, travail au noir, troc, trafics, échanges plus ou moins intéressés. C’est le royaume de la débrouille sous les radars, et en ce sens ces individus, qui ne payent pas tous Urssaf ou impôts, ne sont plus détectables par le pouvoir. Qui les a de toute façon lâchés en pleine nature, en pleine jungle.
L’autodéfense résulte, elle, nous en avons parlé dans le financement participatif de la Rédaction, d’une politique du fait accompli et d’un programme d’État alliant une police rendue passive par le manque de moyens et de volonté politique, plus une justice véritablement antifrançaise : la violence augmente logiquement, les individus agressifs produits par une école déconstruite à dessein, racailles, djihadistes ou migrants, étant les plus sûrs alliés de l’oligarchie, car ils diffusent une inquiétude permanente dans une société qui était habituée à la paix civile, à un vivre-ensemble harmonieux. L’autonomisé doit donc pratiquer l’autodéfense, un sport de combat ou au moins un entretien physique de bon niveau pour faire face à toute éventualité.
Nous en arrivons à l’automédication, qui est un tournant majeur : les Français délaissent, grâce au Net et au croisement des données, les médecins allopathes qui ne font que délivrer les produits de consommation des grands labos, ces drogues légales qui neutralisent la volonté et la colère de millions de personnes.
Ces agents mondialistes qui ont fait main basse sur la santé publique font partie d’une chaîne de profit, et ont intoxiqué des millions d’innocents, parfois sciemment, parfois par faiblesse. On pense aux gigantesques et meurtriers scandales du Mediator, du sang contaminé, de l’hormone de croissance, du distilbène, sans oublier les « dons » pour le cancer ou l’arnaque du sida, dont plus personne ne parle depuis le lancement de l’arnaque du covid. En prenant en charge leur santé, les autonomisés ont porté un coup dur à la médecine oligarchique, qui s’est perdue dans la vénalité, la corruption et le goût du pouvoir.
On le voit avec les ignobles (au vrai sens du terme) Véran, Delfraissy, Hirsch, Buzyn, Pialoux, tous ces responsables de la crise de la santé publique qui devraient être en prison, jugés pour haute trahison, abus de confiance et dangerosité publique. Heureusement, de plus en plus de Français se méfient de ces menteurs inféodés aux puissances financières, et préfèrent se soigner en douceur, à la chinoise, en écoutant leur corps et les conseils d’homéopathes, d’herboristes, tout en expérimentant les jeûnes plus ou moins prolongés et plus ou moins récurrents. Ne plus voir (trop) le médecin, aujourd’hui, est le signe d’une bonne santé pour un individu qui a recouvré sa souveraineté métabolique. Bref, pour Casasnovas et contre Buzyn, pour Toussaint et contre Pialoux.
Naturellement, avec l’automédication vient l’auto-alimentation, sur laquelle on ne va pas s’épancher, tant les concepts essentiels ont pénétré le corps social. Aujourd’hui, quelqu’un qui achète des produits ultratransformés en hypermarché pour ses enfants est impardonnable : c’est presque un crime. Trop de sucre, de sel, d’aliments bidon, alors qu’il suffit d’acheter des produits frais au marché et de les cuisiner, ce qui demande un effort, mais qui produit moins de cancers et de maladies cardiovasculaires, ces premiers facteurs de décès. Inutile de revenir sur tous les bienfaits des compléments alimentaires, doublés de repas plus légers, moins dogmatiques, moins réguliers, le dernier des crétins sait qu’il vau mieux manger une ratatouille avec du riz complet qu’une pizza industrielle fabriquée avec des aliments qui n’en sont plus. Passons.
On a déjà passé l’auto-information en revue, l’auto-éducation, elle, a deux branches : c’est celle de l’individu qui retrouve le plaisir d’apprendre, majoritairement par les livres, et c’est aussi s’occuper d’instruire ses enfants quand l’école publique faillit. Plus l’individu devient son propre élève tout en étant, de fait, son propre prof, plus il avance vers une ouverture d’esprit qui est le sens de la vie. Et s’il peut partager ses connaissances avec son entourage, c’est tout bénef. Tous ces développements ou changements « auto » produisent un individu pour le coup réellement augmenté, qui rayonne, qui vit plus fort, et qui détecte mieux les pièges et les tentations de la dominance.